18 mai 2025, un dimanche avec un accent sur la RDC à Lomé. Autour du président togolais Faure Gnassingbé, médiateur de l’Union africaine dans le conflit opposant la République démocratique du Congo et le Rwanda, cinq personnalités emblématiques du continent se sont réunies pour tenter de sauver la paix.
À la fois grave et fraternel, Olusegun Obasanjo (Nigeria), Uhuru Kenyatta (Kenya), Mokgweetsi Masisi (Botswana), Catherine Samba-Panza (RCA) et Sahle-Work Zewde (Éthiopie), anciens présidents devenus co-facilitateurs, ont discuté entre eux de leurs visions, de leurs expériences et surtout, de leur détermination à faire taire les armes en RDC.
À travers cette première réunion, le panel a cherché à harmoniser les différentes initiatives africaines déjà en cours, notamment les processus de Nairobi et de Luanda. Une fusion qui, selon les observateurs, marque une volonté claire d’unifier les efforts du continent face à un conflit qui n’a que trop duré.
Lomé devient ainsi, le temps d’un week-end, le symbole d’une Afrique qui prend en main son destin, où les anciens dirigeants se muent en artisans de paix, porteurs d’une sagesse tirée de leurs parcours souvent marqués par des défis similaires.
«Les discussions ont permis (…) d’harmoniser leurs vues sur la base du principe de fusion des processus de Nairobi et de Luanda et d’une approche unifiée des initiatives africaines», a indiqué la présidence togolaise citée par l’agence Togolaise de presse relayée par l’ACP.
Les co-facilitateurs ont également mis en avant l’importance d’une collaboration renforcée avec les organisations régionales, notamment la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ainsi qu’avec des partenaires internationaux tels que le Qatar et les États-Unis d’Amérique, a-t-on précisé.
Verite Johnson