Pendant deux jours de travail dans une réunion bilatérale ténue depuis le 07 au 08 novembre 2024 à l’hôtel Le Tsuba en ville d’Arua, les deux parties congolaises et ougandaises ont échangé sur plusieurs préoccupations « sécuritaires le long de la frontière commune ».
À l’issue de cette rencontre, des résolutions finales ont été prises faisant l’objet d’un communiqué qui a été signé par le commissaire supérieur principal Richard Mbambi Kingana Kitabakulu, administrateur du territoire d’Aru en province de l’Ituri (RDC) pour la partie congolaise et monsieur Kumakech Salim, commissaire résident de la ville d’Arua en Ouganda.
« Réserver un traitement digne et humain de la population à la frontière comme à l’intérieur lors de contrôle, fouille, interpellation ou arrestation en cas de problèmes. Privilégier les résolutions locales aux problèmes locaux dans la gestion des problèmes et préoccupations sécuritaires transfrontaliers.
Renforcer la collaboration et la coordination entre les services de sécurité et entre les autorités dans la sécurisation des frontières et entités », peut-on lire dans ce document dont buniactualité.cd détient une copie.
À la première journée, en date du 07 novembre, cette rencontre bilatérale a traité la question liée au commerce transfrontalier avec quelques résolutions.
« Sensibiliser les hommes d’affaires sur leur propre sécurité, la sécurité de leurs affaires à travers des écrits et contrats signés, améliorer le climat des affaires des deux côtés pour développer nos entités, suivre objectivement tous les dossiers pendant des litiges et dettes dont les hommes d’affaires sont victimes ».
Ce document, signé également par le général Taban Amin, directeur général et inter territorial de l’organisation de sécurité venue de Kampala, capitale ougandaise, est revenu également sur la gestion sécuritaire et judiciaire entre la ligne frontière de ces deux pays.
« Traitement équitable et gestion objective des dossiers par la police et les instances judiciaires, privilégier la paix, le calme et la sérénité en traquant sans relâche les criminels et les bandits. »
Et d’ajouter :
« L’immatriculation officielle des engins roulants (motos et voitures) pour faciliter la traque des criminels et bandits qui utilisent souvent ces engins lors de leurs déplacements.
Informer les services de sécurité et les autorités politiques et administratives de tous les cas d’abus ou de tracasseries pour leur permettre un bon suivi. Analyser les cas des détenus des deux côtés et libérer ceux qui peuvent l’être », mentionné a la fin ce document.
Etsoni Ondoa Isaac