Le gouvernement de la République démocratique du Congo a été vivement encouragé à prendre des mesures strictes contre toutes formes de propos et d’agissements sexistes. Cet appel a été lancé ce vendredi à Kinshasa, lors d’une journée d’information axée sur la lutte contre les stéréotypes, la réification des femmes et la désinformation.
L’événement, organisé sous le thème percutant : « Désancrer les stéréotypes, lutter contre la chosification de la femme et la désinformation », a mis en lumière la nécessité urgente de changer les mentalités et d’instaurer un environnement plus respectueux de l’égalité des sexes.
Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a exprimé avec force cette demande. « Être femme n’est pas un handicap, pas une faiblesse présumée », a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’impératif de « bannir sans délai le discours, les comportements, les attitudes qui la chosifient et la réduisent à un rôle inférieur. »
M. Bosembe a ensuite directement interpellé le gouvernement, soulignant qu’il est temps d’agir concrètement. « Le gouvernement doit faire un effort. J’en appelle encore avec insistance, le temps est venu d’imposer des sanctions claires et fermes contre tous les propos et comportements sexistes dans le milieu scolaire, professionnel et médiatique », a-t-il affirmé.
Cet appel résonne avec les préoccupations croissantes concernant les discriminations et les préjugés persistants à l’égard des femmes dans divers secteurs de la société congolaise. La journée d’information a servi de plateforme pour sensibiliser le public et encourager des actions concrètes pour déconstruire les stéréotypes néfastes et promouvoir une culture d’égalité et de respect.
L’espoir est désormais que cet appel soit entendu et que des mesures tangibles soient mises en œuvre pour sanctionner efficacement le sexisme et construire une société plus juste et équitable pour toutes et tous en République démocratique du Congo.
Rédaction