La Synergie des Sociétés Civiles du territoire de Faradje a pris des résolutions drastiques suite aux récents affrontements survenus à Abinva, dans la Chefferie des Logo-Doka, le 19 octobre 2025. Ces incidents opposaient exploitants artisanaux, Chinois œuvrant dans des coopératives minières, et la société Kibali Gold Mining, dans la province du Haut-Uele, en République démocratique du Congo.
Réunie en Assemblée Générale Extraordinaire le 30 octobre 2025 dans la salle polyvalente de la Chefferie des Logo-Ogambi , la plateforme citoyenne a publié une déclaration finale visant à rétablir la paix et la cohésion sociale dans la région.
Ultimatum de 72 heures pour le départ des chinois
La mesure la plus marquante est l’exigence d’un départ, dans les 72 heures, de tous les Chinois œuvrant dans des coopératives minières sur l’ensemble de Territoire de Faradje. Cette décision intervient manifestement en réaction directe aux tensions grandissantes liées à l’exploitation artisanale de l’or.
Pour les leaders de la société civile, la présence de ces acteurs étrangers dans les coopératives est devenue un facteur de conflit qu’il est impératif d’écarter pour garantir la stabilité.
Outre cet ultimatum, la Synergie des Sociétés Civiles de Faradje a formulé trois autres recommandations urgentes parvenues à buniaactualite.cd ce samedi 1er novembre 2025.
L’Assemblée Générale Extraordinaire demande la « libération des personnes arrêtées à Abinva et transférées au Parquet de Watsa ».
Elle exige aussi la « cessation des poursuites judiciaires des leaders communautaires envie d’une paix durable ». Pour elle, un dialogue doit être rapidement mis en place. La déclaration finale recommande « le Dialogue entre la société Kibali Gold Mining, les exploitants artisanaux sous la médiation du Gouvernement Provincial et la société Civile avec ses composantes ».
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