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    La tension monte entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Mercredi, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a clairement exprimé la position de son pays devant le Conseil de sécurité des Nations Unies : les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) doivent quitter le sol congolais et rentrer chez eux.

    « Nous affirmons que les FDLR n’ont pas vocation à rester en République démocratique du Congo », a déclaré la ministre. Son message était direct : il est temps pour ces rebelles de retourner au Rwanda.

    Mais la ministre n’a pas seulement pointé du doigt les FDLR. Elle a également lancé un appel à Kigali, la capitale rwandaise, demandant au gouvernement de cesser ce qu’elle a décrit comme une « pratique de recycler les FDLR ». Selon elle, le Rwanda réintroduirait ces rebelles en RDC pour justifier des « interventions injustifiables » sur le territoire congolais.

    Cette déclaration intervient dans un contexte régional déjà tendu, où les accusations mutuelles entre les deux pays sont fréquentes. La présence des FDLR en RDC est une source de préoccupation depuis des années, et la RDC accuse régulièrement le Rwanda de soutenir des groupes rebelles sur son sol.

    La demande de la ministre Kayikwamba devant le Conseil de sécurité de l’ONU souligne l’urgence de la situation et la volonté de la RDC de trouver une solution durable à ce problème. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment la communauté internationale et les pays concernés réagiront à cet appel.

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    Kigali qui est toujours accusé de soutenir ses supplétifs du M23 sur le sol congolais, a souvent motivé son soutien par l’idée de combattre les FDLR.

    Rédaction

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