Prévue initialement pour ce dimanche 13 juillet au stade des Martyrs, la finale de la 59ᵉ édition de la Coupe du Congo entre le FC MK de Kinshasa et l’AS Simba de Kolwezi a été officiellement reportée au dimanche 20 juillet 2025. L’annonce a été faite par le ministère des Sports et Loisirs dans un communiqué publié ce même jour, évoquant une décision concertée avec le Comité de normalisation de la FECOFA pour assurer le bon déroulement de cette compétition nationale.
Ce report, intervenu à quelques heures seulement du coup d’envoi prévu, jette une lumière crue sur l’état actuel du football congolais. Derrière les communiqués officiels et les intentions affichées, le contraste avec la réalité du terrain reste saisissant : compétitions souvent chaotiques, conditions précaires pour les clubs et les joueurs.
Ce climat de flottement intervient alors que le ministère lui-même défend depuis peu des partenariats internationaux très médiatisés avec l’AS Monaco et le FC Barcelone. Des accords censés « promouvoir le développement du sport congolais», mais qui soulèvent de vives critiques dans l’opinion. Beaucoup s’interrogent : comment parler de développement durable du sport national quand les rendez-vous les plus emblématiques, comme la finale de la Coupe du Congo, peinent encore à être correctement organisés ?
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Entre grandes annonces et dysfonctionnements persistants, le football congolais semble tiraillé entre image et réalité. Et les acteurs de terrain, eux, attendent plus que des signatures prestigieuses : ils réclament un engagement réel, structurant, au plus près des besoins.
Rédaction