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    Le président de la Fondation «Maendeleo pamoja », Serge Samvura appelle la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à tenir compte de tous les enjeux présents autour de l’organisation et de la réussite des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), prévues le 20 décembre 2023, selon le chronogramme de la Centrale électorale.

    Parmi ces enjeux qui gravitent autour du processus électoral, Serge Samvura est revenu sur la contestation de la légimité des membres de la Centrale électorale par les couches politiques de l’Opposition, mettant ainsi le processus en dilemme. Il a fait savoir au cours d’une conférence-débat autour du thème « Se préparer aux élections de décembre 2023 » et qui a réuni plus de 500 jeunes catholiques ce dimanche 28 mai à Goma (Nord-kivu).

    « On doit rappeler qu’il y a des enjeux très importants et que la CENI doit tenir compte de tout ça. D’abord, le premier enjeu qui est réclamé par toute la classe de l’Opposition, qui conteste la légitimité des membres de la CENI dont le présidium », débute-t-il.

    À cette contestation se joint la crise sécuritaire qui prend de plus en plus de forme plus variée et complexe. Le Président de la Fondation « Maendeleo pamoja » voit cette situation s’empirer avec les terroristes du M23 à l’Est et la situation sécuritaire qui se degringole dans le Kwamouth au Maï-Ndombe.

    « Il y a l’acide sécuritaire qui ne cesse de s’empirer. Le gouvernement a même dénoncé une tentative d’attaques des terroristes du M23/RDF. Cela veut dire qu’on ne sait même pas si à Rutshuru, Masisi, il y aura enrôlement, il n’en est pas sûr et à Kwamouth. Cela remettrait en cause la légitimité de ces élections », poursuit Serge Samvura dans des propos recueillis par buniaactualite.cd

    Un autre facteur et non le moindre durant ces écheances électorales, est qu’elle est la première après la première alternance démocratique en République démocratique du Congo. D’où, le resultat décidera de la suite de la démocratie dans le pays de Lumumba.

    « Cette échéance est vraiment déterminante pour l’avenir démocratique de notre pays parce que c’est la première échéance électorale après la première alternance démocratique. Cela veut dire que si ces élections sont chaotiques, directement, ils vont mettre en cause toute la démocratie congolaise. Si ces élections se soldent par un échec, des contestations, par des irrégularités, on devrait peut-être bannir la démocratie en RDC », pense le Président de la dite fondation.

    Le renouvellement de la classe politique se présente également comme un enjeu majeur pour ce processus électoral. Serge Samvura estime qu’il est temps que les jeunes prennent la relève en mettant hors de la course, cette classe politique qui a montré ses limites et ses faiblesses.

    GM depuis Goma

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