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    Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a officiellement accueilli avec satisfaction la nomination des membres de la Commission d’enquête indépendante sur la situation des droits de l’homme dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

    Cette réaction fait suite à l’annonce faite le 27 octobre 2025 par le Président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

    Dans un communiqué officiel publié ce mardi 28 octobre 2025 et consulté ce mercredi par buniaactualite.cd, Kinshasa a réaffirmé son soutien total au mandat de cette Commission, réitérant l’impératif de la justice face aux violations graves des droits humains commises dans le contexte de « l’agression armée en cours ».

    La Commission sera composée de trois personnalités reconnues : Arnaud Akodjenou (Bénin), Maxine Marcus (Allemagne/États-Unis d’Amérique) et Clément Nyaletsossi Voule (Togo).

    Le Gouvernement congolais a souligné que cette nomination fait suite à la résolution S-37/1 du 7 février 2025, adoptée lors de la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme.

    Le communiqué insiste sur la nécessité pour la Commission d’« établir les faits et responsabilités » liés aux violations du droit de l’homme et du droit international humanitaire, en particulier celles touchant les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les réfugiés, actions susceptibles de constituer des crimes internationaux.

    Le Gouvernement congolais a martelé l’importance de la poursuite des responsables. « Le Gouvernement rappelle que la poursuite des auteurs et commanditaires de ces crimes constitue une exigence de justice et un impératif de lutte contre l’impunité ».

    Dans cette optique, la RDC a réitéré sa pleine disponibilité à coopérer avec la Commission, conformément à la législation nationale et à ses engagements internationaux.

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    Kinshasa a encouragé les experts à « se rendre sur le terrain » dès que possible pour documenter les faits au plus près des réalités subies par les populations civiles. Le Gouvernement a également remercié le Conseil des droits de l’homme pour son engagement en faveur de la « protection des droits de l’homme et de la vérité historique », qu’il juge indispensables à la restauration de la paix, de la justice et de la stabilité dans la région.

    Rédaction

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