À l’occasion de la Journée Nationale de l’Enseignement célébrée ce 30 avril à travers toute la République Démocratique du Congo, la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Prof. Dr Marie-Thérèse Sombo, a adressé un message fort à la communauté universitaire. Dans un ton empreint d’émotion et de responsabilité, elle a salué le rôle crucial des enseignants dans la construction d’une nation stable, prospère et tournée vers l’avenir.
« L’enseignement est un sacerdoce », a déclaré la ministre, rappelant que ce métier va bien au-delà d’une simple profession. Il constitue, selon elle, la pierre angulaire de toute société qui aspire à la grandeur, à la justice et au progrès. Elle a insisté sur le fait que le développement de la RDC repose essentiellement sur son capital humain, d’où l’importance d’une jeunesse bien formée, instruite et consciente.
La ministre a mis en lumière la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l’éducation au cœur du renouveau national. Dans cette dynamique, le gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, a initié une série de réformes profondes au sein du système éducatif, notamment l’instauration du système LMD (Licence-Master-Doctorat), la promotion des disciplines STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques), ainsi que la lutte contre les antivaleurs dans les établissements d’enseignement supérieur.
« Nous œuvrons pour un enseignement de qualité, accessible, et tourné vers la créativité et l’innovation », a-t-elle affirmé, soulignant que l’objectif est de faire de l’éducation un levier efficace pour résoudre les problèmes concrets de la société congolaise.
Dans un passage particulièrement émouvant de son allocution, la ministre a tenu à exprimer toute sa solidarité envers les enseignants des zones en proie à l’insécurité, notamment dans l’Est de la RDC, où l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC continuent de semer violence et instabilité. Malgré les menaces, ces enseignants continuent de défendre avec courage le droit fondamental à l’éducation. « Leur combat pour l’accès à l’instruction est aussi le nôtre », a martelé la ministre, leur adressant un message de soutien, d’espoir et de fraternité.
En conclusion, Prof. Dr Sombo a rappelé que l’enseignement reste une arme puissante pour la paix, un rempart contre l’ignorance et une voie vers la liberté. Ce 30 avril est donc plus qu’un simple jour commémoratif : c’est un appel à la reconnaissance, à la réforme et à la résilience.
Bienvenu Kasima