Le territoire de Lubutu (Maniema) a été traversé par plus de cent mille personnes jusqu’au 14 mars dernier, en raison de la guerre opposant l’armée congolaise à l’armée rwandaise, a affirmé l’ONU ce mardi 18 mars 2025. Ces personnes déplacées s’ajoutent aux huit mille personnes déjà arrivées à Lubutu depuis le début du mois de janvier.
« Les combats dans l’Est de la R.D.C continuent de faire des victimes et provoquer des déplacements de population », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, à la radio onusienne.
Des affrontements dans le territoire de Walungu (Sud-Kivu) la semaine dernière ont tué six civils et forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs demeures respectives.
Cependant, au Nord-Kivu, 15 000 personnes sont retournées dans les villages de la région de Rwanguba, dans le territoire de Rutshuru, depuis la fin du mois de janvier, a indiqué Stéphane Dujarric. Cependant, il déplore la diminution des travailleurs humanitaires dans ces zones et le manque de financement. Raison pour laquelle le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) et ses partenaires s’engagent à répondre aux besoins urgents dans les domaines de la santé, y compris la santé mentale, et à fournir des articles ménagers essentiels et de la nourriture.
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Par ailleurs, l’ONU note l’étendue géographique actuelle des positions du M23, qui aurait été aperçu à 75 km au nord-ouest d’Uvira. La mission de l’ONU en R.D.C (MONUSCO) continue de protéger les civils dans la partie du Grand Nord du Nord-Kivu et dans la province de l’Ituri, où 60 % de la force reste déployée, conclut le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
Dorcas Faya