La discipline, bannir les tracasseries et extorsions des citoyens dans l’accomplissement de leur mission, sont les maîtres-mots du « rigoureux » commissaire provincial de la police nationale congolaise, commissariat de l’Ituri.
Après 11 mois d’absence, il est de retour à Bunia, chef-lieu de la province, où il a tenu une parade à l’intention des policiers lundi 27 août 2024.
Avec les mots d’encouragement sur les lèvres, le répondant de la police en Ituri résume sa formation à ses éléments réunis pour l’écouter à l’état-major de la PNC. Un mot fréquent dans son speech : la discipline.
« Il ne se passe pas un seul jour sans plainte. Les patrouilles, c’est pour rassurer, sécuriser la population (…) Comment tu peux demander à 18,19h, où va quelqu’un ? À partir du moment où tu voles un bien de la population, tu es indiscipliné. Dieu te vois, attention aux actes que tu poses. Tôt ou tard, tu payeras. Si pas toi, tes enfants payeront», conscientise le commissaire divisionnaire Ngoy Sengelwa Kyo Seguin.
« Comme nous avons l’habitude », il promet de punir tout élément de la police qui sera attrapé main dans la sauce. Désormais diplômé en stratégie de défense, Sengelwa compte sur l’appui de la population dont il a « déjà gagné la confiance ».
Nous avons toujours travaillé en interaction avec la population. Mon action doit bénéficier de l’apport de la population. Il n’y a pas une réussite de mon action si la population ne m’appuie pas. Je compte sur cette population », reconnaît le numéro un de la police en Ituri qui invite à son tour à compter sur lui.
Ses mots sont clairs : les mauvais éléments n’ont pas leur place dans la Police nationale congolaise. Au chef-lieu de la province de l’Ituri, des éléments sont régulièrement accusés notamment de tracasserie lors des patrouilles nocturnes.
Rédaction