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    vendredi, 13 septembre 2024

    Un élément des forces armées de la RDC a semé terreur et désolation en plein centre ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, ce mardi 21 mai 2024. Un incident qui a conduit même au cas des morts et des blessés.

    D’après les témoignages recueillis sur place par buniaactualite.cd, cet élément des FARDC se disputait avec son collègue « autour d’un téléphone qui serait perdu ». Une version corroborée par la police qui renseigne que le chef de poste a exigé de ce militaire la restitution du téléphone perdu pendant qu’il était à la garde.

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    En guise de réaction, le militaire de deuxième classe Kalema a tiré sur le sergent major Stéphane qui lui aurait ravi le téléphone pour remettre à l’autre militaire dont le sien venait d’être perdu. Une autre victime, le capitaine Nonga qui voulait venir s’acquérir de la situation, a lui aussi reçu un coup de balle dans le ventre pendant que le Caporal Mobutu, déjà blessé, a été atteint au niveau de la jambe.

    Abeli Mwangu Gérard, commandant urbain de la Police, dénombre globalement deux morts et deux blessés. Le militaire auteur des coups de feu se serait lui aussi logé une balle avant de rendre l’âme.

    Évacuation du corps de militaire auteur des coups de feu à Bunia, Ituri, le 21 mai 2024. P© Verite Johnson

    Dépêché d’urgence sur place, le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du gouverneur militaire, joue à l’apaisement.

    « L’homme qui a créé la psychose s’est ôté la vie. La population est appelée au calme et de vaquer librement à se occupations. La situation est sous contrôle des FARDC, rien à craindre », a-t-il rassuré à notre rédaction.

    Des coups de feu tirés par ce militaire et d’autres qui voulaient le maîtriser ont conduit à la paralysie momentanée des activités socioéconomiques et scolaires aux environs de la zone opérationnelle où s’est produit l’incident.

    Il fallait attendre jusqu’à l’évacuation du corps de semeur de trouble pour que les activités redeviennent à la normale. Seulement les activités scolaires d’une école située aux environs qui a complément renvoyé les élèves à la maison.

    « Chez moi, je n’ai pas perdu des biens, à part un client qui s’est enfui sans payer le frais », témoigne une femme détentrice d’un restaurant non loin du lien de l’incident. Plusieurs maisons de commerce qui avaient fermé dans la précipitation ont dû rouvrir quelques heures après que le calme soit revenu.

    Verite Johnson

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