À Walese Vonkutu, l’ennemi n’a pas cessé de faire couler les larmes des paisibles citoyens. Les ADF et autres se dotent le pouvoir de la tuerie de masse. Illustration, lundi 13 mai 2024, une dizaine de civils y ont été massacrés.
Walese Vonkutu est l’une des chefferies du territoire d’Irumu au sud de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Il était 19h, heure locale, quand des hommes armés, identifiés comme ADF par les uns, ont visité lundi cette bourgade et s’apprendre aux civils.
Certaines sources humanitaires parlent de 11 civils tués dont 6 femmes et « un enfant garçon de 3 enfants ». Un bilan confirmé par la convention pour le respect des droits humains, CRDH antenne d’Irumu qui est dans la zone avec l’administrateur du territoire d’Irumu.
“ Il y a eu l’intervention tardive de l’armée ”, regrette Ange Mumbere, président des jeunes à Ndimo. C’est le centre de ce village situé le long de la route nationale numéro 4 (tronçon Komanda-Luna) qui a été attaqué. Des maisons ont été également incendiées.
La panique et psychose règnent sur place. Au stade actuel, les corps seraient exposés en plein centre. Les deux blessés sont à l’hôpital de l’UPDF, renseigne une autre source locale.
La principale demande reste le renfort de l’effectif militaire. Mêmes mots sur la bouche de Wendo Célestin, chef de cette localité.
L’autorité locale doute de l’identité de l’ennemi « qui ne serait pas ADF ». “Ndimo pour l’instant va très mal ”, mentionne-t-il. Pour lui, le bilan est passé à 12 civils tués.
Les victimes ont été tuées par machette et armes blanches. « Nous exigeons le retour de l’administrateur du territoire ici », lance M. Mumbere.
L’administrateur du territoire était de passage par Ndimo, il y a 3 jours. Jusqu’à l’après-midi du mardi 14 mai, il séjournait encore à Ndimo à la limite avec le Nord-Kivu avant de rejoindre Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni où il « prend part à une réunion de sécurité mixte».
Rédaction