La situation sécuritaire autour de la cité de Saké au Nord-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo (RDC)) demeure toujours fragile ces derniers jours, où des terroristes du mouvement du 23 Mars (M23), appuyés militairement et logiquement par l’armée rwandaise multiplient des pressions militaires.
Lundi 19 février 2024, une autre bombe larguée par ces terroristes est tombée dans cette cité stratégique située non loin de la ville de Goma. Cet engin explosif a fait des victimes, principalement des enfants.
« Un enfant tué et un autre blessé lundi en début d’après-midi après le largage d’une bombe par l’armée rwandaise sous couvert des terroristes du M23 dans la cité de Saké à 27 km de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon Mwami Primo, chef du groupement de Kamuronza », rapporte l’Agence congolaise de presse.
Ce largage des engins explosifs devient un mode opératoire du M23-RDF qui, ces dernières semaines, accroît ce genre d’opérations visant même la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Dans l’entre-temps, Kinshasa ne cesse de déplorer tout haut le silence de la communauté internationale dans cette guerre imposée par le Rwanda. Des prises de parole et de geste se multiplient à travers le pays pour essayer d’attirer davantage le regard du monde entier sur la tragédie de l’est du pays.
Depuis la reprise des combats entre les FARDC et alliés contre les M23-RDF, un mouvement massif de la population a été enregistré et continue à être documenté.
Rédaction