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    La société civile du territoire de Nyirangongo, dans la province du Nord-Kivu interpelle l’État congolais face au regain d’insécurité qui s’observe dans cette partie de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) ces derniers temps.

    Cette structure citoyenne parle d’au moins six (6) personnes tuées dans l’espace de seulement deux (2) jours dans ledit territoire, soit entre vendredi et samedi 25 mars 2023.

    “ Vraiment, la situation est catastrophique du point de vue sécuritaire en territoire de Nyirangongo ”, alerte Mambo Kawaya, président de la société civile locale, interrogé par la radio onusienne.

    Il attribue cette montée d’insécurité à plusieurs facteurs. Tout en préconisant quelques voies de sortie, il exige un œil regardant des autorités chargées de sécuriser les personnes et leurs biens.

    “ Nous avons la présence des démobilisés incontrôlés, nous avons certains policiers qui sont venus des territoires de Masisi, de Rutshuru ”, rapporte-t-it. Il faut l’organisation “ des couvre-feu dans certains coins jugés sensibles, mais aussi organiser des audiences foraines.”

    Dans le groupement Mudja, en territoire de Nyirangongo, quatre (4) civils ont également été blessés par balles, au-delà des personnes tuées. Une partie de cette entité du Nord-Kivu est aussi sous occupation du groupe rebelle du M23, soutenu par le Rwanda.

    Rédaction

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