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    Les mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu ont, dans une déclaration ce jeudi 1er août, déploré la déroute de l’état de siège face à la situation sécuritaire toujours volatile dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

    Pour ce collectif, les animateurs de cette mesure sont devenus plus « administratifs » que « militaires », remettant la guerre au second plan. « Ils ne voient plus la guerre comme première urgence. »

    Leur inefficacité pèse beaucoup sur nos vies et nos activités commerciales », s’alarment ces structures de jeunes, avec l’interconnexion coupée entre le Grand-Nord et le sud de la province du Nord-Kivu, en raison de la présence de l’AFC/M23 et de leur allié des Forces de défense du Rwanda (RDF) au milieu.

    Cette présence rebelle freine les échanges commerciaux, du fait que plusieurs villages stratégiques qui facilitent les douanes et le passage des marchandises sont entre les mains des alliés de l’AFC/M23. De ce fait, le Collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu ont officiellement lancé la campagne « Nipe amani nilipe taxe » (traduction : donne moi, la paix, je paye la taxe).

    Consécutivement, il demande au gouvernement de « supprimer les taxes de la DGRNK au Nord-Kivu et de la DGRPI en Ituri », refusant de participer à « enrichir les gens qui sont incapables de nous sécuriser ». Après l’échec de l’état de siège, ces mouvements citoyens et groupes de pression demandent l’ouverture des enquêtes sur la gestion « chaotique » des animateurs de ce régime, afin qu’ils rendent compte.

    Comme si cela ne suffisait pas, ils exigent la fin de cette mesure, aux côtés de la fin de la « cacophonie » dans la chaîne de commandement des Forces armées de la République démocratique du Congo.

     

    Rédaction

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