Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) condamnent fermement la violation de la trêve humanitaire de deux semaines, instaurée le 5 juillet dernier par les États-Unis, par la coalition M23-armée rwandaise.
En effet, des attaques simultanées ont été perpétrées contre les positions de l’armée aux villages de Nyange et Mpati, situés à 80 kilomètres à l’ouest de Kitshanga, dans le groupement Bashali-Mokoto en territoire de Masisi (province du Nord-Kivu), le 11 juillet 2024 à 4 h 52 minutes.
Selon le lieutenant-colonel NDJIKE KAIKO GUILLAUME, porte-parole militaire au Nord-Kivu, ces attaques ont provoqué un nouveau déplacement massif des populations, aggravant davantage la situation humanitaire déjà chaotique dans la région.
« Ces attaques terroristes du Rwanda ont occasionné une fois de plus un déplacement massif des populations. Cette situation non seulement aggrave une situation humanitaire déjà désastreuse, mais entrave également l’accès du personnel humanitaire aux populations vulnérables dans cette partie du Nord-Kivu », déplore-t-il.
Notons que cette trêve humanitaire entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise a été initiée pour faciliter le retour volontaire des personnes déplacées et la circulation du personnel humanitaire.
Providence Birugho