La mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo se dit préoccupée par le retour des affrontements dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo entre les terroristes du Mouvement du 23 mars, M23 soutenus par le pouvoir de Kigali et les groupes d’autodéfense.
Lors d’une conférence de presse animée ce vendredi 03 novembre, le Général de corps d’armée Otávio Rodriguez de Miranda Filho, commandant de la force onusienne a annoncé le lancement de l’opération “Spring bok” en collaboration avec les Forces armées de la République démocratique du Congo.
Cette opération a pour mission principale d’intervenir aux côtés de l’armée loyaliste, “de protéger les civils des groupes rebelles armés”, principale victime de cette désescalade et qui est à la base d’au moins un million, selon le chiffre de l’ONU.
À part la protection des civils qui rentre pleinement dans l’une des raisons de la présence de la mission onusienne en RDC, “la Monusco s’est engagée dans l’opération Spring bok pour arrêter toute envie de groupes armés illégaux d’envahir Saké ou Goma”, explique le Général de corps.
Également, la mission renseigne qu’elle a élargi le perimètre de sécurité près de sa base de Kitshanga en territoire de Masisi, dans le souci de protéger les déplacés de guerre qui y sont installés depuis un bout de temps.
Guerschom M. depuis Goma