Le 12 juin de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de lutte contre le travail des enfants, une pratique qui est loin d’être éradiquée dans la région de Beni et Butembo, mais pourquoi ?
Le Président du Parlement d’Enfants Beni, a fait savoir qu’en dépit des efforts des autorités locales, aucune avancée n’est encore observée.
“ Le travail des enfants continue à se faire vivre. Parmi les formes de travaux exercés par les enfants en ville de Beni, nous pouvons citer : certains enfants qui sont embauchés dans des kiosques ou des maisons de commerce et d’autres qui déambulent avec la marchandise pour le bénéfice de leurs patrons. Nous ne pouvons pas oublier aussi de parler des Maisons de tolérance qui existent et où les filles mineurs sont utilisées ”, s’inquiète Blessings Muteul, président du parlement d’enfants, coordination Grand-Nord.
De son côté dans un point de presse, le président de Parlement d’enfants Coordination de Butembo, a aussi condamné le fait que les autorités ne prennent pas au sérieux ce phénomène.
“ Leur intervention n’est pas vraiment visible ou ne produit vraiment pas d’effets ”, déplore Reagan Bangaghe.
Cependant, plusieurs enfants qui travaillent rapportent qu’ils le font tout simplement pour survivre. Jean Jacques par exemple, fait remarquer que “ la vie est compliquée à la maison ”.
“ Mes parents ont eu du mal à payer les frais scolaires, c’est pourquoi je vends du jus et on me paye 5000fr par semaine ”, témoignage ce jeune garçon tout comme d’autres enfants vendeurs qui se sont confiés à notre reporter dans la région.
A signaler que dans la ville de Beni, des enfants sont très visibles avec les marchandises sur le boulevard Nyamwisi, dans des Resto-Bar et vendent généralement des produits stimulant, des jus, habits et autres.
Samuel Isenge