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    La société civile forces vives de la province du Nord-Kivu estime que le secrétaire général de l’ONU vient de sceller le sort de de la MONUSCO en emboitant le pas de la population de l’Est de la RDC qui ne veut plus de sa présence.

    Cette position de cette structure citoyenne a été exprimée lors d’un point presse qu’elle a animé ce mardi 20 septembre dans la ville de Goma. La société civile trouve les propos d’Antonio Guteress comme des craches sur la mémoire de toutes les victimes de cette guerre.

    « Lui-même a avoué que la force onusienne n’est pas en mesure d’aider le gouvernement congolais parce que les terroristes du M23, avec leurs alliés, sont plus armés que les forces onusiennes. Et nous, on se demande si ce n’est pas vraiment craché sur la mémoire de nos victimes, si ce n’est pas craché aux mémoires de nos déplacés », a dit John Balingene, président de cette structure.

    À travers les regrets exprimés suite à ces allégations du secrétaire général de l’ONU sur l’incapacité de combattre les terroristes, la société civile qualifie « inopportune », le maintien des troupes onusiens sur le sol congolais.

    « Un groupe de rebelles, de terroristes, bien évidemment, ils sont appuyés par des pays qui sont bien connus. On se dit, est-ce que ces pays sont les plus puissants du monde pour que les Nations-Unies ne puissent pas être en mesure de garantir la paix et la sécurité à cette pauvre population de Rutshuru. Et nous, nous disons qu’effectivement le secrétaire général de l’ONU, il a aussi emboîter le pas de la population du Nord-kivu qui dit que la MONUSCO n’a plus rien affaire ici chez, donc, la Monusco doit plier ses bagages et partir », poursuit-il.

    John Balingene dénonce un complot reconnu mondialement car selon ses propos, la demande formulée par le secrétaire général sur les discussions qui devraient s’ouvrir entre la RDC, l’Ouganda et le Rwanda implicite la reconnaissance de ces pays comme agresseurs. À la place de se plaindre, la société civile pense que l’ONU devrait prendre des mesures qui s’imposent pour contraindre ces deux pays.

    Guerschom Abasi depuis Goma

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