« Mpox » ou « monkeypox », la variole de singe, ce virus affole les esprits au nord de Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Au cours des 3 dernières semaines, plus de 130 cas ont été notifiés.
3 cas de décès des enfants de moins de 5 ans parmi les cas notifiés dans la zone de santé Miti-Murhesa, l’une des quatre zones de santé prioritaires sur les 24 touchées par l’épidémie de Mpox depuis l’année passée avec 130 cas et un grand nombre de décès, soit trois.
Information livrée à l’ACP par le Dr Justin Bengehya, épidémiologiste et spécialiste en information sanitaire à la Division provinciale de la santé au Sud-Kivu.
La variole de singe est une menace réelle pour la RDC. À l’issue d’une réunion régionale d’urgence, le 13 avril, les autorités sanitaires congolaises avaient procédé à l’homologation d’urgence de deux vaccins qui ont déjà fait leurs preuves pour les enfants comme pour les adultes : le LC16,8, élaboré au Japon, et le MVA-BN, du laboratoire danois Bavarian Nordic.
En un an, le nombre de cas de variole du singe a triplé en République Démocratique du Congo. Le virus y a causé 300 décès depuis le début de l’année, notamment dans l’Est. En 2023, l’OMS comptabilisait plus de 14 626 cas suspects et 654 décès.
Variole du singe, variole simienne, orthopoxvirose simienne, infection à virus monkeypox ou désormais « mpox » selon la terminologie adoptée le 28 novembre 2022 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est une zoonose due à un virus de la famille des Poxviridae. Ce virus appartient au même genre Orthopoxvirus que celui de la variole humaine, maladie qui a été déclarée éradiquée par l’OMS depuis 1980.
Verite Johnson