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    Les conditions de vie précaires de déplacés à travers les zones minières du territoire de Djugu restent très déplorables, au moins 18 cas de décès dont 2 pygmées sont notifiés dans la commune de Mongbwalu et ses environs en l’espace de seulement deux semaines.

    Le cas le plus récent est d’un pygmée déplacé d’une trentaine révolue qui a trouvé la mort ce jeudi 25 juillet 2024 de suite d’une maladie qui a duré environ 2 semaines dans leur camp à Mabilindey, entité située à environ 2 km de Mongbwalu dans le groupement portant le même nom en secteur des Banyali kilo.

    Une femme déplacée pygmée dans case en construction à Mabilindey (Djugu, Ituri). P© Héritier Mangette, 15 juillet 2024

    Pierre Ajangwelite, vice-président de déplacés de Mongbwalu et ses environs, qui pousse la sonnette d’alarme, précise que si rien n’est fait, on pourrait assister à une dizaine de morts dans le camp de ces peuples autochtones, car ils sont malades et n’ont pas de soin et aussi manquent à manger.

    Voilà pourquoi les autorités provinciales ainsi que les humanitaires ont du pain sur la planche.

    « Les déplacés à Mongbwalu et environs traversent des conditions très déplorables, c’est le 18e cas de décès à Mongbwalu et environs, auquel 2 pygmées. Ce que nous craignons, c’est qu’il y a une dizaine d’autres déplacés pygmées qui sont malades et n’ont pas de soins et de nourriture. Les autorités doivent vite réagir pour sauver la situation de déplacés à Mongbwalu en général », a-t-il indiqué à buniaactualite.cd

    Pour rappel, parmi les déplacés se trouvant en commune de Mongbwalu et ses environs, les premiers habitants de la République démocratique du Congo, sont dénombrés à près de 250 ménages.

    Heritier Mangete

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