La commune de Mongbwalu, entité située en territoire de Djugu, a connu ce mardi 21 mai 2024 sa deuxième journée de paralysie d’activités socioéconomiques, à la suite d’une rumeur entraînée de poudre que le chef de quartier Shun2 est soit grièvement blessé ou tué par certains jeunes qui se réclament d’être des éléments de CODECO.
Au cours de cette deuxième journée de paralysie, les boutiques, magasins et officines pharmaceutiques notamment sont restés fermés au centre commercial de Mongbwalu. Il en est de même de certaines écoles où des enfants ont été poussés à rentrer à la maison.
Le coordonnateur adjoint de la société civile de Mongbwalu qui se désole de cette paralysie d’activités. Il revient sur la situation.
« Pour le moment, la situation est tellement agitée suite à l’expression de désavouement de certains jeunes par rapport aux cas de meurtre qui continuent à s’enregistrer au jour le jour à Mongbwalu. Ce qui nous étonne, c’est qu’il y a certains corps qui étaient déjà rapatriés hier pour les enterrements …, mais on est surpris de voir encore ce matin un chef de quartier qui aurait été agressé par un groupe de jeunes de son quartier et dont, jusqu’à présent, nous ignorons la vraie cause de ce soulèvement de la population. Et de cela, y a eu une propagation des rumeurs entraînées de poudre que le chef est grièvement blessé, le chef est tué et consorts, c’est ce qui a créé maintenant une panique généralisée et la population a fait des mouvements », regrette Chérubin Nkuku Ndilawa.
Cette bouche autorisée de la société civile locale appelle, à l’occasion, toutes les autorités à tout le niveau à s’investir pour stopper cette hémorragie.
« C’est vrai, nous constatons que l’allure telle que vont les choses n’est pas vraiment appréciable et nous appelons toutes les autorités à tout le niveau, en commençant par la commune, la police et les autres qui peuvent faire quelque chose pour que cette hémorragie puisse stopper, de bien vouloir s’investir. Du côté de la commune, c’est d’organiser une réunion de conseil de sécurité élargie en urgence où tout le monde peut y participer et parler à bâton rompu pour que les gens puissent se défouler et ensemble chercher d’une manière définitive une piste de solution à cette situation que nous connaissons », a-t-il souhaité.
Et d’ajouter :
« À la population de garder son apaisement, de faire confiance aux institutions de l’État et de collaborer avec l’État en dénonçant tout geste ou mouvement suspect, mais aussi de ne pas être en connivence avec les ennemis de la paix », a conclu Chérubin Nkuku Ndilawa.
Aucune communication officielle du bourgmestre intérimaire de cette commune rurale n’est encore enregistrée.
Rédaction