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    Les activités reprennent au centre ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri après le mouvement de manifestation suite au meurtre d’un jeune au quartier Saïo.

    Des boutiques, des magasins… sur le boulevard de Libération ont rouvert leurs portes. La circulation a aussi repris normalement. Cependant, plusieurs dégâts ont été enregistrés lors de ces manifestations.

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    C’est le cas, au quartier Hoho à l’entrée du centre médical évangélique CME Nyakunde. Des manifestants, qui conduisaient le corps de la victime à la morgue ont saccagé près de 200 caisses vides des boissons d’une commerçante et caillassé les vitres de la maison Hong-Kong City.

    Ils ont aussi cassé mes chaises plastiques. Tout était ici devant ma porte ”, relate en pleurs la propriétaire de cette buvette au micro de buniaactualite.cd. Elle indique que la police « est intervenue tardivement ».

    C’est d’ailleurs ici qu’une bagarre a éclaté entre des jeunes de Hoho et ceux venus de Saio faisant des blessés dans les deux rangs.

    Réagissant à cette tension,
    L’acteur politique Luc Malembe membre de l’Ecidé, appelle les jeunes du quartier Saïo à l’apaisement.

    J’invite les jeunes de Saïo à l’apaisement car les acteurs de ce meurtre seront identifiés et sévèrement sanctionnés conformément à la loi”, a-t-il déclaré.

    Toujours à l’en croire, tous les militaires et policiers qui étaient en patrouille sur cet axe sont présentement aux arrêts et seront déférés devant leur juge naturel.

    Sur les antennes de la Radio Mont Bleu, le député national Gratien Iracan en séjour à Bunia, a ému le vœu de voir « l’auteur répondre publiquement de son acte ».

    Le président du conseil urbain de la jeunesse de Bunia qui appelle aussi les jeunes au calme, rapporte que le gouverneur militaire de l’Ituri qui les a reçu ce même jeudi, a rassuré que “ toutes les dispositions nécessaires sont déjà prises”. Jacques Pele affirme que les enquêtes se poursuivent.

    Pour l’instant, les autorités urbaines n’ont pas encore communiqué sur cet incident.

    Jonathan Bavonga et Verite Johnson

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