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    Au total, 3 cas de mariage précoce ont été documentés dans le secteur des Walendu Pitsi, dans le territoire de Djugu en Ituri, au mois de mai, dont un impliquant un agent de sécurité. 

    Cette annonce est faite ce mardi 28 mai 2024 par la coordination des Droits de l’homme de ce territoire qui accuse d’une part l’irresponsabilité des parents et des hommes armés.

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    Le coordonnateur de cette coalition associative résolue pour la défense et la promotion des droits humains COARDHO en sigle annonce ce tableau récapitulatif qui défraye la chronique dans cette partie de l’Ituri.

    Cette structure va en guerre contre les acteurs des abus « sexuels sur les mineures » dans cette partie de l’Ituri avant de condamner ces actes qui occasionnent des abandons scolaires ainsi que des phénomènes dits « filles-mères ».

    « Au cours de ce mois de mai 2024, nous avons suivi et documenté encore 3 cas de mariage précoce. Nous sommes en train de regretter ça parce que plusieurs fois, nous venons dénoncer à la presse : jusqu’à là, les gens ne comprennent pas que les affaires de mineures sont condamnées par la loi. Mais nous trouvons certaines causes pour lesquelles cela se fait, c’est comme si les enfants ne sont pas tellement suivis par leurs parents ; et voyez la conséquence de ce mariage que nous trouvons : il y a beaucoup d’enfants qui ont abandonné l’école, beaucoup sont devenues des filles mères, enceintes, voilà, ça ne plaît pas », a déclaré Ngabu Ngandru Benjamin à buniaactualité.cd.

    Pendant ce temps, il appelle la justice congolaise à mettre la main sur ces auteurs qui abusent des filles mineures.

    « Face à ce mariage précoce documenté et suivi, nous recommandons à tous les services de l’État de bien vouloir sanctionner tous ceux gens-là qui se prétendent de se marier avec les mineurs de 17, 16, 15… On doit les sanctionner sévèrement pour que tels cas de viols puissent se terminer de notre secteur et de notre territoire. Nous avons vu que même chez le service de sécurité, on trouve toujours ce même cas de mariage précoce, le dernier cas que nous avons trouvé chez la force armée de la République, un enfant de 15 ans. On doit sanctionner ces gens-là »,  a-t-il conclu.

    Il sied de signaler que le phénomène des groupes armés déstabilise la sécurité des jeunes filles qui courent tous les risques d’être violées tout comme d’être précocement et forcément mariées.

    John Mary Ndika

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