Plusieurs couches de la population de différentes tendances de la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema ont manifesté mardi 30 mai sur les principales artères de cette agglomération pour exiger la libération de Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse katumbi Chapwe.
Les mots ont été utilisés par la fédération urbaine de Kindu du parti politique ensemble pour la République. Elle s’est réunie en urgence pour statuer sur cette situation. Sans surprise, elle a condamné l’acte posé par des hommes en uniforme lourdement armés, « expression du recul démocratique en République démocratique du Congo », a estimé cette structure politqiue.
Elle exige sa libération immédiate et sans condition tout en envisageant des actions de grande envergure faute de sa libération.
De nombreux autres habitants de Maniema, sa province natale, ont aussi exigé son relâchement sans condition. Pendant ce temps, les dispositifs sécuritaires sont visibles dans les points chauds de la ville de Kindu en générale et aux alentours du parti ensemble pour la République en particulier avec comme objectif de contenir la foule en cas de débordement.
C’est depuis le mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa, que Salomon Idi kalonda, a été arrêté dans des circonstances inexpliquées par des hommes assimilés à ceux des services spécialisés du gouvernement congolais. Jugée d’arbitraire, cette arrestation suscite la colère de l’opposition congolaise.
Godefroid Musunga depuis Kindu