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    Insécurité grandissante en territoire de Mambasa, particulièrement dans les chefferies des Babila Bakwanza et Babila Babombi, la société civile sort afin de son silence.

    Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 1er septembre 2022 à Mambasa centre, cette structure citoyenne dénonce ce qu’elle considère comme de la “léthargie” qui caractérise les Forces Armées de la République démocratique du Congo FARDC lors des attaques des rebelles ougandais de l’ADF dans la chefferie des Babila Bakwanza, axe Mambasa- Lolwa.

    Ici, plusieurs civils ont été tués, des maisons incendiées, suivi d’un pillage systématique des biens de la population.

    Marie Noëlle Anotane sa coordonnatrice intérimaire s’oppose en outre au système de convois sécurisés des véhicules par l’armée, sur l’axe routier Komanda-Mambasa.
    Se confiant à buniaactualite.cd, elle estime que l’expérience de cette même démarche a prouvée son inefficacité sur le tronçon Komanda-Luna toujours le long de la RN4.

    “Toute la population du territoire de Mambasa est contre ce système de convois, les autorités doivent plutôt sécuriser cette route et renforcer la logistique de nos éléments FARDC qui sont dans les zones en proie aux attaques des ADF” a-t-elle déclaré.

    La société civile dénonce par ailleurs le pillage des biens appartenant à la population qui avait déjà fui les villages situés entre Lolwa et Mambasa centre, craignant pour sa sécurité.

    Un appel a été lancé aux autorités pour prendre au sérieux le problème sécuritaire de ce territoire de Mambasa et de songer également à une assistance humanitaire en faveur des nombreux déplacés qui vivent dans des conditions déplorables.

    Tout en soutenant les Forces de défenses et de sécurité engagées contre les rebelles ADF, M. Anatone invite enfin les animateurs de l’état de siège à cesser avec des intimidations et arrestations arbitraires contre les activistes de cette structure et de lancer plutôt des opérations militaires d’envergure dans la profondeur des forêts de Babila Bakwanza et Babila Babombi devenues de véritables sanctuaires de l’ennemi.

    Esdras Kaghoma depuis Niania

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