Dans le groupement Babila Teturi, la nouvelle société civile congolaise se mêle dans la traque contre les détenteurs illégaux d’armes à feu. C’est pour faire face aux multiples cas d’insécurité qui sévissent dans cette région de la chefferie des Babila Babombi dans le territoire de Mambasa inclus dans la province de l’Ituri sous état de siège depuis plus de trois ans.
Cette structure citoyenne a clairement émis son vœu de voir la participation des différentes couches de la population participer dans cette entreprise. Son coordonnateur en a fait mention ce dimanche 8 décembre 2024 à travers une déclaration parvenue à buniaactualite.cd.
« Appelons toute la population à faire preuve de vigilance et de collaboration avec les autorités compétentes afin de dénoncer toute personne suspecte qui détiendrait des armes à feu », peut-on entendre dans cet élément sonore.
Grace Kakundo Kasamba, coordonnateur de cette structure de la société civile, pense que ce sera une bonne occasion qui permettra « aux services de sécurité de prendre les mesures nécessaires et garantir la paix et la sécurité » dans cette région qui fait face à d’énormes défis sécuritaires caractérisés notamment par les vols à main armée, l’activisme des groupes armés parmi lesquels les ADF.
« Nous attirons particulièrement l’attention sur la multiplicité des actes de pillage perpétrés par des groupes armés », a-t-il mentionné.
Pas plus tard que le mercredi 4 décembre 2024 à Biakato, chef-lieu de la chefferie des Babila Babombi, 6 personnes ont écopé de la peine de mort, 1 autre condamnée à 20 ans de prison pour plusieurs chefs d’accusation dont vol à mains armées. Ce qui fait croire à Grace Kakundo que les dénonciations permettront à la « justice de faire son travail ». Peut-être avec d’autre série d’audiences foraines.
Afoyogira Uyergiu