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    Photo de famille à la sortie d’un atelier STAREC ©Photo Ir.Christian Shauri
    Image d’illustration
    Un groupe de notables de la chefferie de Walendu Bindi au sud du territoire d’Irumu où sévit la milice de la force de résistance patriotique de l’Ituri, FRPI en sigle, se sont dits opposés à tout début du processus de cantonnement des miliciens avant le règlement du conflit de pouvoir coutumier à la tête de leur entité où deux chefs se disputent le leadership.

    Le gouverneur de province intérimaire, Pacifique Keta qui a séjourné dans la région mardi pour rencontrer des délégués de la rébellion, en a profité pour réhabiliter Olivier Peke Kalyaki, suspendu depuis l’année dernière de ses fonctions de chef de chefferie par les autorités provinciales.

    C’est cette démarche qui aurait provoqué la colère de quelques notabilités locales farouchement opposées à sa réhabilitation, l’accusant d’avoir détourné plusieurs biens de la communauté.

    « Le processus de pré-cantonnement des FRPI ne va pas commencer tant que le chef Olivier est réhabilité. FRPI ce sont nos enfants biologiques, nous allons leur parler. Il est inacceptable de résoudre un problème et laisser un autre » a dit Nguba Zitono, leur porte parole joint au téléphone.

    Les chefs de cette milice ont pourtant annoncé le début du pré-cantonnement de leurs troupes d’ici le 28 janvier et la signature d’un accord de paix avec le gouvernement congolais est attendue au mois de mars, ce qui pourrait permettre de mettre fin à une décennie d’exactions contre la population civile de cette région.

    L’armée loyaliste qui y a mené plusieurs opérations militaires, a toujours accusé quelques personnalités locales d’être de connivence avec les miliciens en vue de protéger leurs intérêts politiques.

    La Rédaction

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