Dans une lettre adressée au gouverneur de province de l’Ituri et dont buniaactualite.com a reçu une copie, Anican Tengo, un activiste de la société civile en territoire de Mahagi, rapporte une « confusion totale » dans le chef des services étatiques commis à la réglementation de la pêche au lac Albert.
A l’en croire, dans le passé, la pêche sur le lac se faisait durant 3 mois, ensuite intervenait une fermeture de 3 autres mois pour permettre aux poissons de se reproduire.
« Brusquement » regrette-t-il, « les choses ont changé », alors qu’en date du 16 au 17 dernier, le ministère provincial de tutelle avait organisé une table ronde axée sur la réglementation de ce lac partagé entre la RDC et l’Ouganda.
« Il avait été décidé la mise en place dune commission de suivi pour contrôler la réglementation de la pêche avant de mener des patrouilles mixtes comprenant les services techniques de l’État (Environnement, AGRIPEL ) et les forces d’appui à la réglementation de pêche ( Force navale, Police lacustre ). Alors que cette commission de suivi n’est pas encore installée, le service de l’environnement se taille le luxe de patrouiller seul sur le lac dans les chefferies de Mukambo et Wagongo, avec l’appui de la police lacustre » écrit l’activiste.
Tout en dénonçant plusieurs autres cas de tracasseries dont sont victimes les pêcheurs de ce lac, de la part des services congolais comme ougandais, M. Tengo recommande entre autres à l’autorité provinciale de diligenter une enquête par rapport à ce qu’il considère comme une « malversation financière » perpétrée par les agents des services de l’Environnement et ceux de L’AGRIPEL en vue de sanctionner les coupables.
La Rédaction
