La société civile forces vives de la chefferie des Alur-Djuganda se dit être indignée de la recrudescence de l’insécurité entre le groupement Ang’al 2 et celui de Djupakanya au nord de Bunia à plus de 190 km depuis ce lundi 17 juin 2024.
Une indignation faite ce mercredi 19 juin par le coordonnateur de cette structure citoyenne au cours d’un échange téléphonique avec la rédaction de buniactualite.cd
« Nous sommes vraiment indignés de constater le regain de l’insécurité entre le groupement Ang’al et Djupakanya. Après plus ou moins un mois d’une accalmie, ceci après un grand travail de sensibilisation des forces vives. Pour nous, ce regain de l’insécurité prouve le sabotage de ces hors la loi à toutes les démarches de la paix par la société civile entre les communautés de ces deux groupements », a déclaré Joseph Berocan.
Par ailleurs, M. Berocan, tout en présentant un bilan provisoire de deux personnes tuées, une autre blessée puis trois autres kidnappées, demande au gouvernement congolais de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de freiner cette emoragie.
« Il faut que l’État congolais prenne ses responsabilités en main pour stopper cette situation, car à ces jours, nous avons déjà perdu 2 personnes et trois autres kidnappés et nous en sommes marre », a-t-il plaidé.
Rappelons que c’est depuis le 26 avril de l’année en cours que la situation sécuritaire s’est dégradée entre le groupement Ang’al 2 en chefferie des Ang’al et le groupement Djupakanya en chefferie des Alur-Djuganda.
La rédaction