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    Un bras de fer oppose l’Administrateur de territoire de Mahagi en Ituri et le coordonnateur national de la nouvelle société civile de la RDC.

    À la base, l’autorité territoriale s’oppose à l’implantation d’une nouvelle structure citoyenne dans son entité à côté d’une ancienne existante. Selon lui, l’installation de cette structure est inopportune car ses animateurs font également partie du conseil territorial de la jeunesse.

    Il l’a dit à l’issue d’une réunion qu’il a convoqué le mercredi 8 Août dernier, à laquelle ont pris part les différentes composantes de la société civile, en présence des membres du comité territorial de sécurité.

    « Je leur demande d’aller réorganiser leur structure conformément à leur statut. Le moment est mal choisi par rapport à ce qu’ils ont entrepris comme démarche, depuis tout ce temps où est ce qu’ils étaient pour former une nouvelle société civile ? » s’est interrogée Alingi Mukuba au micro de Jacques Unyuta notre permanent dans la région.

    Réagissant à cette déclaration, le coordonnateur national de la nouvelle société civile en RDC dénonce un « blocage » qui selon lui viole les lois du pays en matière des associations. Il dit que sa structure fonctionne normalement sur l’ensemble du territoire national avec tous les documents.

    « La nouvelle société civile congolaise est une structure légalement reconnue par l’État congolais avec une personnalité juridique. Elle est autorisée à fonctionner sur toute l’étendue de la République sans aucune restriction. Nous sommes extrêmement préoccupé par le comportement de l’Administrateur de territoire de Mahagi pour avoir interdit le fonctionnement de notre structure. Au nom de quelle loi on peut nous interdire de fonctionner ? déclare Jonas Chombela joint par buniaactualite.com à partir de Kinshasa.

    Il menace de traduire en justice l’Administrateur de territoire de Mahagi pour ce comportement tout en indiquant que ses avocats sont entrain de saisir également la présidence de la République pour retrouver gain de cause.

    Certains juristes contactés précisent que la constitution congolaise reconnaît la liberté d’association. Ils affirment qu’aucune structure ou autorité n’a le droit de bloquer le fonctionnement d’une autre.

    Une équipe de 6 personnes est installée depuis juillet dernier à la tête de la nouvelle société civile en territoire de Mahagi.
    Signalons que jusque là même les animateurs de l’ancienne société civile de cette entité nouvellement élus ne sont toujours pas encore officiellement installés. Eux aussi accusent la même autorité territoriale d’être à la base du blocage.

    La Rédaction

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