Dans le territoire de Mahagi, entité située à environ 185 kilomètres au nord-est de la ville de Bunia. La réglementation de la coupe des bois semble devenir un casse-tête pour les autorités. Et pour cause, l’insécurité que connaissent les régions forestières, notamment Walendu Watsi, Djukoth 2 et Ang’hal 2.
Dans une interview ce jeudi 5 juin 2025, le superviseur, chef de bureau de l’environnement en territoire, a reconnu être buté devant ce problème.
» Actuellement, c’est un peu compliqué avec l’insécurité dans ces contrées. Nous-mêmes, nous avons peur d’aller là-bas, il y a des coupeurs de routes et des miliciens dans certaines localités. Actuellement, c’est difficile d’évaluer les arbres qui sont coupés par là ; c’est comme cela qu’il y a des coupes en désordre, mais nous sommes en train de réglementer avec les autorités du milieu. Mais dire que nous avons un degré d’évaluation, c’est un peu compliqué », a affirmé Emmanuel Uyeny, chef de bureau de l’environnement en territoire de Mahagi.
Une situation difficile et pourtant, dans ces régions, les forêts semblent disparaître petit à petit. Les pressions anthropiques sont devenues récurrentes. Résultat, les essences forestières s’éteignent elles aussi sous le regard impuissant des autorités.
Dans les régions de Walendu Watsi, d’Ang’hal 2 et de Djukoth, à qui profite la coupe des arbres ? Quel impact sur la population et à quoi doit-on s’attendre dans les jours à venir ? Alors que le monde milite pour la protection de l’environnement en vue de faire face notamment au réchauffement climatique, il est important de trouver des réponses à ces questions.
Désiré Uwekmeno