Tout s’est passé jeudi 30 janvier 2020 à l’école primaire Gisigi située en chefferie des Anghal, territoire de Mahagi où un élève a trouvé la mort après des coups de fouets reçus de son propre enseignant.
C’est lorsque ledit enseignant, en pleine séance de cours, a donné un exercice à ses élèves de 3è primaire tout en leur promettant quelques coups de fouets en cas d’échec, que le triste incident est survenu.
Bedidjo Ukelo a été, ce jour-là, la plus grande victime de son titulaire de cours.
« Il a été fouetté sérieusement par l’enseignant jusqu’à la nuque avant de rendre l’âme quelques jours après dans une structure sanitaire où il était admis » rapporte une source locale, un fait qui a choqué plus d’une personne.
La nouvelle société civile congolaise de cette entité interpelle les enseignants et parents d’élèves à éviter le châtiment corporel déjà interdit en RDC.
« Nous avons vraiment condamné cet acte et ça fait une leçon pour tous les enseignants qui ont l’habitude de tabasser les enfants. Il faut que les enseignants traitent les élèves comme leurs enfants à la maison […] un parent ne peut pas tabasser son enfant jusqu’à le tuer » a indiqué Anican Tengo son président.
Dans une interview accordée à buniaactualite.com, cette structure citoyenne demande à la justice Congolaise de retrouver le criminel afin qu’il subisse la rigueur de la loi.
« Nous demandons à la justice de faire son travail en recherchant cet enseignant déjà en fuite pour que la justice face son travail parce que c’est un acte qu’on ne peut pas tolérer » a-t-il conclu.
A préciser que l’élève décédé a été enterré samedi dernier sous une vive émotion de sa famille biologique mais aussi scientifique.
La rédaction