Le Covid-19 ne représente plus une urgence sanitaire mondiale, a déclaré vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ouvrant la voie à la fin d’une pandémie qui a fait “au moins 20 millions” de morts dans le monde et fortement perturbé l’économie mondiale.
Il y a fort à parier que cette déclaration fasse date : “Le Covid-19 ne représente plus une urgence sanitaire mondiale”, a annoncé vendredi 5 mai l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ouvrant la voie à la fin d’une pandémie qui a fait “au moins 20 millions” de morts dans le monde et fortement perturbé l’économie mondiale.
“Hier, le comité d’urgence s’est réuni pour la quinzième fois et m’a recommandé de déclarer la fin de l’urgence sanitaire internationale. J’ai suivi cet avis. Et c’est donc avec un grand espoir que je déclare que le Covid-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’agence sanitaire, estimant que cette maladie avait fait “au moins 20 millions” de morts, presque trois fois plus que le précédent bilan officiel de son organisation.
Le comité d’urgence de l’OMS avait décrété l’urgence de santé publique de portée internationale pour le Covid-19 le 20 janvier 2020. Ce statut permet d’attirer l’attention de la communauté internationale sur une menace sanitaire, tout en renforçant la collaboration sur la recherche sur les vaccins et les traitements.
Face au covid-19, ne pas baisser la garde
La levée de ce statut est un signe de progrès, mais le Covid-19 est toujours présent même s’il ne représente plus une menace, a affirmé l’OMS.
La phase de crise de la pandémie “est passée, mais pas le Covid”, a mis en garde vendredi Maria Van Kerkhove, en charge de la lutte contre le Covid-19 au sein de l’OMS.
“La pire chose qu’un pays puisse faire maintenant est d’utiliser cette nouvelle comme une raison de baisser sa garde, de démanteler les systèmes qu’il a construits ou d’envoyer le message à son peuple que le Covid-19 n’a rien d’inquiétant”, a renchéri le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors du même point de presse.
Avec AFP