Le général (de brigade) Richard Tobias Chagonapanja, le nouveau commandant de la brigade d’intervention de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) dans la région de Beni, dit compter sur l’appui de tous les acteurs, dont la collaboration de la population, pour faire face aux principaux défis sécuritaires de cette partie du Nord-Kivu.
Il l’a indiqué ce jeudi 26 septembre 2024 à Beni, au quartier général de cette unité spéciale de la Force onusienne. C’était à l’occasion de sa toute première rencontre avec la presse, depuis sa prise de fonction le 10 septembre 2024.
« Seul, même en ma capacité de commandant de la FIB, je ne pourrais défaire les ADF. J’aurais besoin de l’appui de tout le monde : les populations locales pour les renseignements, les acteurs politiques, les chefs coutumiers, les FARDC, la police… », a déclaré le général Chagonapanja au micro de la presse onusienne.
Cet officier supérieur du Malawi espère travailler avec tout le monde en vue d’une réponse efficace contre la menace ADF.
« Nous ne pouvons travailler sans la collaboration de la population. Nous entendons et devons travailler avec tout le monde : la population, la société civile avec qui nous entendons mener des activités de coordination, les FARDC, la police, les autorités, les leaders locaux…, pour lutter contre les rebelles des ADF. Travailler avec la société civile a un effet multiplicateur de chances pour atteindre nos objectifs », a-t-il insisté avant de lancer un appel à tous : « J’invite tout le monde à nous donner la main. Car seul, je n’y arriverai pas. L’union fait la force », dit-on.
À l’en croire, au regard du mandat de la FIB (qui est de protéger les civils en luttant contre les groupes armés, principalement les ADF), elle était restreinte dans sa manière d’opérer, parce qu’elle devait rester le long de la route nationale numéro 4. Désormais, et depuis mai 2024, « notre champ d’action a été élargi, et nous irons à la recherche de ces groupes pour assurer une meilleure sécurité à la population. En tant que nouveau commandant de la FIB, j’entends intensifier les patrouilles le long de cet axe et aussi dans les zones reculées pour assurer une meilleure sécurité aux populations de Beni et au-delà », affirme-t-il dans une dépêche onusienne.
Rédaction