Dans une ville où des conducteurs font semblant d’être pressés avec eux-mêmes et font tout sur leur passage, même insultés les roulages sur le boulevard de Libération, le panneau de signalisation tricolore est un cas appart. Un outil statique mais qui se veut respectueux de tous.
C’est toute une nouvelle ambiance qui règne au rond-point Pic-Nic, au croisement du boulevard et le tronçon menant à l’aéroport national de Murongo.
Aux intersections, un feu de couleur rouge indiquant que tous les usagers de cet axe doivent s’arrêter à proximité immédiate du feu, en général sur une ligne, tracée au sol est quasiment respecté par tous. Même par des militaires FARDC
Ceci laisse le temps à différents usagers de passer en toute tranquillité en évitant de bloquer certaines voies de circulation. Mais une chose est sûre : chacun ou presque est pressé.
Au rond-point Pic-Nic, tellement que les conducteurs se montrent pressés, le jaune ne signifie pas le passage du feu vert au feu rouge, non. Dès que le feu jaune s’allume, ceux ci se précipitent directement pour traverser avant même que le vert s’allume.
Un engouement qui abîme le joli décor qui s’affiche au bout de chaque une minute 30 quand des passants s’arrêtent d’un côté et de l’autre.
Le jadis festival de claxon à ce lieu disparaît peu à peu, sauf quand les conducteurs se précipitent avant que le feux vert s’allume.
Sur place, sur le tronçon menant vers l’aéroport ou sur le boulevard d’un côté et de l’autre, la ligne tracée au sol pour indiquer où les conducteurs doivent s’arrêter lors de feu Rouge est quasiment invisible ou inexistante.
Ceux du tronçon aéroport s’arrêtent juste à côté du feu de signalisation, bloquant parfois le passage aux passants provenant du tronçon marché central.
La belle ambiance qui s’installe à ce rond-point ne donne qu’une seule envi: voir d’autres rond-point être dotés de feu de signalisation.
Peu avant, la PCR ayant fait le constat de certaines irrégularités a émet les vœux d’organiser le recyclage aux conducteurs notamment sur la nouvelle code de la route.
Verite Johnson