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    Les activités sont restées paralysées toute la journée de ce lundi 9 décembre 2024 dans le chef-lieu du territoire de Mambasa. Comme prévu quelques jours plus tôt, des composantes de la société civile de cette partie de l’Ituri ont observé une journée ville morte en hommage aux victimes des cas d’insécurité qui sévissent dans certaines entités de ce territoire. Boutiques, écoles et autres activités ont fermé leurs portes.

    La tête de l’autorité territoriale est réclamée

    Une messe de requiem a également été dite au stade Tata Mirindi de Mambasa avant le départ d’une délégation qui s’est rendue à l’Office de l’administrateur pour lui faire part de leurs principales revendications.

    Adressant son mémorandum à l’autorité provinciale, la synergie de la société civile veut voir l’installation d’un sous-commissariat de la police dans le groupement Mputu, une entité de plus de 10 mille personnes, mais sans aucun agent de sécurité. Outre cette demande, cette structure recommande « l’organisation d’un bouclage » dans cette même entité. Il faudra aussi redynamiser les comités de sécurité locaux des entités coutumières, relever certains membres du comité de sécurité, dont l’administrateur du territoire, recenser les militaires vivant loin du camp. Il faut aussi la vigilance, la participation de la jeunesse pour la restauration de la sécurité de concert avec les services compétents.

    Content de la réussite de leur activité, Jospin Paluku de la nouvelle société civile congolaise a rassuré la presse que cette étape n’est pas la dernière. « Nous sommes une société civile très bien instruite […] ; d’ici quelques jours, nous serons au bureau de l’administrateur du territoire pour lui demander la suite que sa hiérarchie aura réservée à toutes les recommandations », a-t-il mentionné.

    Cependant, Jospin Paluku fustige l’attitude affichée par certains agents de l’ordre pendant cette journée. Il les accuse d’avoir recouru à des menaces contre certains opérateurs économiques.

    « Nous avons vu certains agents de l’ordre passer par-ci par-là en menaçant les commerçants, les obligeant à ouvrir leurs portes par force. Et encore, ce qui nous a énervés le plus, c’est l’interpellation d’un serviteur du marché zala n’a mbango. Il a été arrêté arbitrairement ; heureusement, nous sommes allés intervenir pour sa libération », s’est-il exclamé tout en invitant les hommes en uniforme à plutôt remplir leurs rôles régaliens.

    Rédaction

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