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    La République démocratique du Congo, vaste pays traversé par des milliers de kilomètres de voies navigables et ferrées, fait face à un défi majeur : l’état de délabrement avancé de ses infrastructures de transport. Pour y remédier, des efforts sont en cours pour mettre en place un Fonds d’entretien des voies fluviales et un arrêté interministériel visant à assurer le financement et la gestion de ces ressources vitales.

    C’est ce qui ressort d’un atelier organisé ce vendredi à Kinshasa, où l’urgence de la situation a été soulignée par Jean de Dieu Minengu, professeur à l’Université de Kinshasa (Unikin).

    « Notre pays possède plus de 25 000 kilomètres de voies d’eau et près de 5 000 mètres de chemin de fer, mais ces deux types de voies sont dans un état de délabrement inimaginable à cause de l’absence de financement nécessaire pour les entretenir et les aménager », a-t-il déploré dans des propos recueillis par l’Agence congolaise de presse.

    Au regard de ce constat dit « alarmant », l’Agence congolaise de la transition écologique et du développement durable, un service rattaché à la Présidence de la République, a pris les devants. Elle a initié des rencontres avec les ministères sectoriels concernés pour élaborer deux textes fondamentaux :

    Un décret portant création et opérationnalisation du Fonds d’entretien des voies fluviales.
    Un arrêté interministériel qui définira les sources de financement, les méthodes de collecte et la répartition des ressources de ce fonds.
    Ces initiatives sont perçues comme une étape cruciale pour relancer l’économie et faciliter la circulation des personnes et des biens à travers le pays. L’application de ces textes par le gouvernement est désormais attendue avec impatience pour transformer ces promesses en réalité.

    Rédaction

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