Au Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la population des territoires de Beni et de Lubero est exhortée à ne pas se laisser manipulée par des groupes terroristes du Mouvement du 23 mars M23 et par l’alliance des forces démocratiques et alliés (ADF).
C’est ce qu’exhorte le général major Bruno Mandevu, le commandant du secteur des opérations Sukola 1 Grand Nord. Il a exprimé ce souhait le dimanche 08 décembre 2024 à Beni, précisément à Boikene, lors de son échange avec les présidents de la société civile des territoires de Beni et Lubero.
« Le commandant des opérations leur (présidents de la société civile : Ndlr) a demandé de sensibiliser la population pour qu’elle ne soit pas manipulée par ces deux groupes terroristes », a relayé le colonel Mak Hazukay, chargé de la communication et de la sensibilisation du secteur des opérations Sukola 1 Grand Nord.
Dans son compte rendu, Mak Hazukay a souligné que la situation sécuritaire dans les territoires précités, en proie à l’insécurité créée par les terroristes, était au centre d’un échange dimanche entre les deux parties.
Beni et Lubero font fréquemment face à l’activisme de ces groupes armés étrangers, qui contribuent grandement à la déstabilisation de cette partie de l’est de la République démocratique du Congo. Conséquence : des milliers de personnes se trouvent en état de déplacement et ont pour la plupart abandonné leurs villages.
S’agissant de la menace ADF, Kinshasa et Kampala se sont coalisés dans ce qui est considéré comme une « force conjointe FARDC-UPDF ». Des opérations sont notamment menées en Ituri et au Nord-Kivu pour mettre en déroute ce mouvement terroriste.
Pendant ce temps, le mouvement terroriste du M23 continue à contrôler certains villages du Nord-Kivu. Les FARDC et ses alliées s’activent davantage pour stopper cette avancée rebelle. Au même moment, Kinshasa travaille sur des aspects non militaires pour parvenir à une cessation des hostilités.
Rédaction