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    La delegation de l’Ong ACIAR à la rencontre des chefs FRPI à Kalenzi le 22 nov 2017
    Dans le cadre du projet « Pamoja kwa amani » exécuté par Starec sous une mise en œuvre de l’Ong ACIAR, une délégation de cette organisation a rencontré le 22 novembre dernier, les responsables de la force de résistance patriotique de l’Ituri, FRPI en sigle dans leur maquis de Kalenzi au sud du territoire d’Irumu.
    Au menu des échanges, convaincre ce groupe réfractaire à déposer les armes et mettre fin aux exactions contre les populations dans cette contrée où ils sèment la terreur depuis plus de 15ans et toutes les tentatives d’obtenir leur reddition n’ont jamais abouti.

    Un cahier des charges dont buniaactualite.com s’est procuré une copie, a été élaborée par ces miliciens, sous la médiation des responsables de ACIAR assistés de quelques notables de Walendu Bindi, communauté à laquelle la plupart de ces rebelles sont issus.

    Plusieurs exigences y sont formulées, notamment l’amnistie totale à tous leurs responsables détenus dans des prisons à Kinshasa, la reconnaissance des grades de leurs officiers, la réinsertion des hommes de troupes et du personnel civil par le processus DDR mais ils exigent que cela se passe dans leur bastion de Walendu Bindi comme ce fut en 2004 et la transformation de la FRPI en parti politique.

    Comme préalable, ils revendiquent un cessez-le-feu dans les opérations militaires que l’armée loyaliste mène pour les traquer ainsi que leur cantonnement et libre circulation.

    Ce document qui porte la signature des représentants de deux parties, devrait conduire à la conclusion d’un protocole d’accord avec le gouvernement central, mais la rébellion exige pour cette fois, la présence des délégués de toutes les communautés de l’Ituri, les chefs des principales confessions religieuses, les députés nationaux et provinciaux, la Monusco et la Société civile.

    Plusieurs tentatives de ce genre ont été menées par le passé, mais se sont toujours terminées en queue de poisson. La dernière en date remonte à 2015, sous la facilitation de la Monusco, les miliciens avaient accepté le cantonnement et leur commandant, Kobra Matata avait accepté de se rendre aux autorités. Le revirement qui avait suivi cependant avait capoté le processus. Le chef rebelle a été arrêté puis conduit à Kinshasa où il est détenu jusqu’à ce jour. De leur côté, les miliciens qui étaient cantonnés n’avaient pas eu d’autre choix que de regagner la brousse.

    La Rédaction

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