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    En marge de la Journée internationale du café et du cacao célébrée chaque premier novembre de l’année, l’Office national des produits agricoles du Congo basé en province de l’Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo a organisé une rencontre avec les acteurs et les autorités œuvrant dans le domaine agricole, spécialement dans la culture de café et de cacao.

    Au cours de cette activité, l’état des lieux de ces cultures a été mis en avant. Selon l’inspecteur provincial de l’Agriculture, en 2024 la RDC a produit 56 mille tonnes de cacao et l’Ituri fait partie des provinces productrices.

    En se référant à l’importance de ces deux produits sur le marché international, il indique que le café et le cacao constituent une très grande richesse.

    L’inspecteur provincial de l’Agriculture a salué l’effort des agriculteurs qui valorisent ce qu’il qualifie de « l’or vert ».

    « Notre message est d’encouragement, on doit réellement soutenir ces cultures pour que l’or vert puisse apporter la richesse et le développement », a-t-il martelé à buniaactualite.cd.

    De son côté, le directeur provincial de l’Office national des produits agricoles au Congo ONAPAC a souligné quelques défis qui freinent le développement dans la culture de ces deux produits, notamment l’instabilité du prix sur le marché international, le changement climatique et l’insécurité.

    Dans son allocution, Max Kondolo Lusele, directeur provincial de l’ONAPAC, pense qu’une action collective peut être fructueuse pour booster l’économie de la RDC en produisant le café et le cacao.

    « Pour y arriver, il faut une meilleure politique publique, une appropriation collective mise en œuvre », estime le directeur.

    Une journée qui s’est achevée à déguster et à vendre les différentes séries de cafés et de cacao retrouvés au bureau de l’Onapac.

    Le café et le cacao, un futur à bâtir ensemble, tel est le thème national choisi pour célébrer cette journée.

    A noter que la culture de cacao entraîne par moments l’activisme des groupes armés ADF et maï-maï dans les territoires d’Irumu et de Mambasa en Ituri, menaçant la production locale. Les agriculteurs sont parfois soumis au paiement des taxes pour accéder dans leurs propres champs, d’autres sont contraints d’abandonner leur production.

    Rédaction

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