Lancement ce lundi 25 novembre 2024 à Bunia de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme et à la jeune fille, édition 2024 en Ituri, sous le patronage du Gouverneur Militaire de la Province de l’Ituri.
Pour la division provinciale du Genre, famille et enfant, cette activité a toute sa raison d’être. Les efforts doivent être collectifs pour, lutter efficacement contre toutes formes des violences à l’égard de la femme et fille
« La lutte ici n’est pas pour refuser la coutume, la lutte est pour dire que la coutume rétrograde n’a pas sa place, parce qu’une coutume qui ne se conforme pas aux lois ou encore aux instruments juridiques internationaux ratifiés par la RDC. Nous devons dire non aux pratiques coutumières qui ne respectent pas la loi », a insisté monsieur Jean Marc Mazio, l’un des cadres de ladite division en Ituri.
Pour lui, les victimes de ces violences doivent briser la peur. « C’est question de briser le silence, les femmes doivent se libérer en dénonçant parce que la justice est là, quand bien même il y a des problèmes de l’accès à la justice dans certains endroits, mais d’abord il faut dénoncer », a-t-il insisté.
Madame Jeanne Alasha, conseillère du gouverneur militaire de l’Ituri, a également exhorté les victimes à dénoncer auprès des services habilités.
En Ituri, cette activité a été organisée par la Division provinciale du Genre, Famille et enfants en collaboration avec ses partenaires. Un lancement riche en couleurs a suscité d’émotions chez les différents acteurs.
Ce lundi 25 novembre marque le début d’une campagne qui va durer 16 jours. Au cours du lancement, différentes organisations humanitaires, services étatiques et non étatiques, associations engagés pour la cause de la femme et fille y compris les structures de participations de l’enfant et autres, ont pris part à cette cérémonie de lancement.
Ci-dessous, voici d’une manière successive les thèmes international, national et provincial (l’Ituri) de cette campagne :
– Vers les 30 ans de la déclaration et du programme de Beijing : s’unir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ;
– Tous unis contre les violences à l’égard des femmes : Responsabilité collective Pour lutter contre les violences à l’égard des femmes ;
– Tous unis Pour la paix et le développement durable en Ituri : Respectons les droits de la femme et de la jeune fille, zéro tolérance aux VBG.
Moïse Mugisa