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    Des étudiants finalistes de l’Université Shalom de Bunia.
    Photo d’archive
    Instituée par l’organisation des nations unies pour la science et la culture, UNESCO en sigle, la journée mondiale des langues maternelles été célébrée ce mercredi 21 février pour la 7e fois à l’université Shalom de Bunia.

    « Le constat est le même chaque année, les communautés ituriennes n’ont pas encore pris conscience de de la valeur de leurs langues. Or la disparition d’une langue implique la disparition culturelle et sociale d’une communauté » a fait savoir le professeur Bagamba Araali, chercheur et enseignant visiteur dans plusieurs universités de Bunia.

    Selon lui, les familles à Bunia assassinent leurs enfants en leur privant l’apprentissage des langues maternelles :
    « Le fait d’apprendre le français aux enfants dès leur bas âge ne les aide vraiment pas. Pour bien parler une langue étrangère, les enfants ont besoin des prérequis de leurs langues maternelles » a-t-il ajouté, invitant les autorités provinciales à élaborer des politiques linguistiques en vue de sauvegarder les valeurs culturelles de l’Ituri.

    Le même constat a été fait par le recteur de l’université Shalom, qui appelle à un apprentissage des langues maternelles en vue de véhiculer les valeurs de dialogue, d’acceptation de l’autre et de cohabitation pacifique.
    « Il y a un phénomène, les villes, qui menace les langues maternelles. Les enfants ne les parlent pas et ne sont pas en contact avec leurs milieux culturels. Il y a même des langues qui tendent à disparaitre. Nous devons apprendre nos langues comme un instrument pour véhiculer certaines de nos valeurs » a déclaré le Docteur Georges Pirwoth Atido, dans un entretien avec buniaactualite.com

    A l’occasion de la célébration de cette journée, une demi-journée de conférence scientifique s’est tenue et plusieurs thèmes ont été abordés en présence de quelques invités du monde politique et académique.

    La Rédaction

    Aucun commentaire

    1. PATRICKEMERY on

      Nos parents doivent éviter les complexe, parfois nous obligions à nos enfants de parlé le français, sachant que la notre peut disparaître complètement.
      J’en courage tous les BAHEMA SUD a privilégie les KIHEMA de le bas âge de nos enfants.

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