En Ituri, une province meurtrie où des milliers d’enfants vivent encore dans l’abandon, la misère ou la rue, l’activiste David Ramazani lance un appel fort pour des actions concrètes en faveur des enfants en détresse dans cette partie nord-Est de la RDC.
Appel lancé à l’occasion de la journée de l’enfant africain, célébrée chaque 16 juin de l’année en mémoire des enfants massacrés à Soweto ( Afrique du Sud) en 1976 sous le régime de lapparteid.
« Aujourd’hui ces enfants en situation difficile méritent la planification et la budgétisation du gouvernement tant national que provincial pour qu’ils en bénéficient », plaide David Ramazani, activiste de droits de l’enfant en Ituri.
Pour lui : « planification et budgétisation pour les droits de l’enfant : des progrès depuis 2010», thème choisi pour cette journée, est bien plus qu’un simple slogan mais une opportunité d’évaluer les politiques publiques africaines en matière de protection de l’enfance.
À Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, les rues témoignent chaque jour du drame de l’enfance abandonnée. À travers ce 16 juin, la société toute entière est appelée à se mobiliser pour que chaque enfant retrouve sa place dans une famille, dans une école, dans un avenir. L’heure n’est donc plus aux discours mais à la concrétisation des droits de l’enfant
Dorcas Faya