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    C’est un nom qui résonne de plus en plus fort sur la scène musicale de Bunia : Jiro Kam’s, de son vrai nom Dhedjo Byemire Jérémie, s’impose aujourd’hui comme l’une des plus belles révélations de la jeune génération en Ituri. Révélation de l’année 2024 aux Ituri Vipaji Awards, ce jeune artiste trace, pas à pas, le chemin d’une étoile qui ne demande qu’à briller davantage.

    Une ascension portée par le talent et la détermination

    Né à Bunia, Jiro Kam’s a fait son école maternelle et primaire à l’ISP Bunia avant de poursuivre ses études secondaires au Petit Séminaire de Fataki puis au Grand Collège, où il achève ses humanités. Il entame ensuite un parcours en droit à l’Université de Bunia (UNIBU), qu’il suspend après deux années pour se consacrer pleinement à la musique sa véritable passion.

    « J’ai aimé la musique depuis tout petit quand j’écoutais les chansons de Sexion d’Assaut et Team BS. Mais c’est quand j’ai écouté Dadju pour la première fois que j’ai su que c’était ma voie », confie-t-il.

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    Inspiré par les sonorités afro-urbaines et les textes sensibles de ses idoles, Jiro commence en autodidacte, télécharge les lyrics de ses artistes préférés, les chante, les adapte, et finit par écrire les siens. Peu à peu, il forge un style à part : une musique sincère, vibrante, entre émotion et énergie, entre douceur et puissance.

    Une “force tranquille” devenue sa marque

    Son public l’appelle « la force tranquille » un surnom qu’il porte fièrement.

    « Une façon de dire qje je suis fort et jamaos agité.», explique-t-il.

    Et le public adhère. Sur scène, Jiro Kam’s ne crie pas, il dégage. Il ne force pas, il impose. Chaque prestation est un moment d’émotion partagée.

    Ses titres “Miko Occupé”, “Njo si fa je”, “Je m’en fous” (en featuring avec Balca), “Aksante Sana”, (une chanson où il est invité par son ami Eldan Dorado) ou encore l’incontournable “Wazi iko Wazi”, sont aujourd’hui repris en chœur dans les concerts et les rues de Bunia.
    C’est d’ailleurs cette dernière chanson qui l’a propulsé sur le devant de la scène et lui a ouvert de nombreuses portes.

    Une famille au cœur de sa réussite

    Derrière cette ascension, il y a aussi une femme, discrète mais essentielle : sa mère. Véritable pilier de sa carrière, elle le soutient sans réserve.
    Le 25 mai 2025, à l’espace Salem (Bigo), elle monte même sur scène pour partager un moment mémorable avec son fils. Devant un public conquis, elle reprend le refrain de “Njo si fa je” et lance, la voix pleine de foi :

    « Maman est en train de prier pour que l’enfant avance plus loin. ». Tout ceci sous une pluie qui s’abat.

    Un instant simple, sincère, mais profondément symbolique de l’amour et de la fierté d’une mère pour le rêve de son fils.

    Une carrière qui se construit pas à pas

    L’aventure musicale de Jiro Kam’s débute réellement en 2020, avec la sortie de sa première chanson “Maman”, un duo avec son ami Simon Kartus. Depuis, il n’a cessé de progresser.
    Les concerts s’enchaînent à Bunia et à l’intérieur de la province de l’Ituri, et le public ne cesse de grandir.

    «  », dit-il avec calme. « Ma carrière est un grand bâtiment qui se construit petit à petit et bien’ai déjà le talent, le courage et la détermination. Le reste viendra en son temps. »

    Un rendez-vous attendu

    Après une série de prestations réussies, Jiro Kam’s prépare un grand concert le 1er janvier 2026 à Imperial Beach, un moment très attendu par ses fans. Ce sera l’occasion pour lui de confirmer son statut de nouvelle étoile montante, mais aussi de prouver que la “force tranquille” peut briller sans artifice, uniquement grâce à la sincérité et au travail.

    Verite Johnson

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