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    1. JI de l’élimination des violences sexuelles dans les zones en conflit : des APS donnent la voixDes agents psychosociaux, APS, formés par le Comité international de la Croix Rouge en collaboration avec la DPS, expliquent leur apport communautaire à cette lutte. Ils s’expriment à l’occasion de la journée internationale de violences sexuelles dans les zones en conflit, commémorée chaque 19 juin de l’année.

      « Le soutien psychosocial consiste à savoir le problème et à proposer des solutions. Par exemple, en cas de violence sexuelle, on propose un soutien sur le plan médical et sur le plan psychosocial », a déclaré Shukuru Likana, APS au centre Nyakunde.

      Plusieurs rendez-vous sont pris par les bénéficiaires qui sont des victimes des violences, y compris les survivantes de violence sexuelle. Durant ces séances, les APS suivent à la loupe l’évolution des signes que présentent leurs patients.

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      « Il y en a celles qui viennent en pleurs à la première séance, mais au fur et à mesure trouvent la force jusqu’à reprendre leurs activités datant », relate Shukuru.

      Cependant, si les signes de traumatisme persistent, les APS recourent à leurs superviseurs. Shukuru Likana en profite pour déplorer le manque de psychologue qualifié dans des structures sanitaires locales afin de référer les cas qu’ils n’arrivent pas à prendre en charge.

      Il faut souligner que ce travail est rendu possible grâce à l’implication de plusieurs acteurs de santé et des relais communautaires. En appuyant le centre de santé de Nyakunde et sept autres structures sanitaires en Ituri, le CICR consacre la gratuité des soins pour une certaine catégorie de personnes, dont les survivantes des violences sexuelles.

      Dans un échange avec la presse, Melanie Isabelle Brouillette, cheffe adjointe du CICR, a confirmé l’appui aux structures sanitaires pour les survivantes de violence sexuelle.

    2. Dans un échange avec la presse, Melanie Isabelle Brouillette, cheffe adjointe du CICR, a confirmé l’appui aux structures sanitaires pour les survivantes de violence sexuelle. Elle a insisté que :

      « Les acteurs sur place avec lesquels le CICR collabore, comme les relais communautaires et le personnel soignant, rappellent également la nécessité pour la famille et la communauté d’encourager les survivantes à se rendre dans une structure sanitaire dans le délai maximum de 72 heures ».

      Moise Mugisa

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