Une fillette âgée d’environ 3 ans a été non seulement victime de viol, mais aussi de la mutilation génitale la soirée du dimanche 18 août 2024 à Mongbwalu, commune rurale du territoire de Djugu, en province de l’Ituri, au Nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
Ce nouveau cas de viol sur mineure avec une connotation un peu particulière est imputé aux personnes non autrement identifiées dans cette zone minière où la présence des éléments des groupes armés est quasi permanente de part et d’autre.
Choquée et révoltée, la mère de la victime renseigne que le fait s’est passé aux environs de 18 h 30, heure locale. À son absence, les bourreaux ont surgi avant d’abuser de sa petite fille non loin du domicile familial.
« J’étais parti à la boutique pour acheter quelque chose, de mon retour, je n’ai pas trouvé ma fille de 3 ans que j’avais laissée pour garder la porte. Après environ 30 minutes de recherche, j’ai attendu le cris de ma fille dans la forêt. Arrivé là, j’ai vu ma fille sérieusement blessée à sa partie intime, et je l’ai vite amenée à l’hôpital pour des soins », s’est-elle confiée à buniaactualite.cd ce lundi 19 août 2024.
Le médecin directeur de l’hôpital général de Mongbwalu, monsieur Lokudu Richard, confirme l’information tout en précisant que la patiente a été violée d’abord et puis les bourreaux se sont livrés à la mutilation génitale.
« Nous avons reçu la patiente, nos constats indiquent que la victime a été violée et qu’une partie de son appareil génital n’existe pas, dont la grande lèvre et une partie du clitoris. À nos niveaux, nous avons réussi d’abord à maîtriser les saignements et nous continuons à observer le malade. En cas de changement, nous serons obligés de le transférer à Bunia », a-t-il indiqué.
Dans cette zone, des jeunes filles sont souvent victimes de cas de violence sexuelle. Dans l’ordre général, les auteurs sont rarement arrêtés pour être jugés.
Heritier Mangete