Un convoi de la Monusco a été attaqué par une dizaine d’éléments d’un groupe armé assimilé aux miliciens de la CODECO dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri, jeudi 29 août 2024.
D’après une dépêche de la mission onusienne parvenue à buniaactualite.cd ce samedi 31 août 2024, cette attaque rebelle ayant conduit à un accrochage entre miliciens de la Codeco et des casques bleus de la MONUSCO a fait 1 mort et trois blessés, dont un soldat de la paix.
« Un milicien de la CODECO a été tué et deux autres sont blessés dans un accrochage survenu jeudi 29 août 2024 dans la localité de Bbali, territoire de Djugu. Selon des sources locales et de la Mission onusienne à Bunia, ces soldats de la paix basés à 5 km de Bbali (à Amee), revenaient de cette localité où ils venaient d’aménager un terrain de jeux ainsi que l’enceinte de l’école secondaire de Bbali ; cela, pour permettre aux élèves de reprendre les cours dans de bonnes conditions le 2 septembre prochain », peut-on lire.
Mais ici, en mai dernier, rappelle cette dépêche, des miliciens de la CODECO avaient érigé un de leurs camps, privant ainsi les élèves de leur école. Le 20 juillet dernier, ce camp avait été détruit par les Casques bleus de la Monusco, après des discussions entre les autorités locales et ces miliciens.
C’est donc, en retournant à leur base d’Amee, aux environs de 14 heures, poursuit le même texte, que le convoi de la Monusco a été attaqué par une dizaine de miliciens de la CODECO munis d’armes à feu (des AK-47), dont, selon nos informations, certains étaient en état d’ébriété. Les casques bleus de la MONUSCO ont riposté en tirant une trentaine de coups de feu en direction de l’ennemi qui a dû battre en retraite.
Parmi les blessés figure un casque bleu touché à la hanche. Ce dernier a été évacué à l’hôpital militaire de la Mission des Nations unies à Bunia, où il suit des soins, affirme la même source.
Par ailleurs, des pneus et des vitres des véhicules des casques bleus ont été touchés par les tirs de ces miliciens, mais le convoi de la MONUSCO a malgré tout pu rejoindre sa base en fin d’après-midi, après avoir sécurisé la zone de Bbali et ses environs, notamment le marché local, afin de s’assurer qu’aucune menace ne pesait sur la population civile.
Rédaction