Ces dernières années, l’insécurité persistante en Ituri a vivement impacté sur la santé mentale de plusieurs personnes. Nombreuses d’entre elles, majoritairement des déplacés, sont traumatisées et ont besoin d’une prise en charge psychosociale.
C’est ce qu’a indiqué le dimanche 10 octobre, Pascal Lodza, président provincial de psychologues cliniciens. Ceci en marge de la journée internationale de santé mentale.
“ L’état de la santé mentale en Ituri ne va pas très bien. Ça fait 3 ou 4 ans que nous vivons l’insécurité qui endeuille, qui stresse et qui occasionne le déplacement de nombreuses personnes. Beaucoup en souffrent et on besoin d’une assistance particulière ”, a-t-il dit à buniaactualite.com.
Cette maladie mentale doit être considérée comme toute autre maladie. Il a insisté sur la non discrimination de cette catégorie de personnes.
“ Tout habitant de l’Ituri ne doit pas mettre de côté une personne ayant de problème de santé mentale. On doit respecter les droits des malades mentaux. Ils ont besoin d’un accompagnement. Si ça se fait tôt, il y a une forte probabilité de guérison ”, a-t-il recommandé.
Une conférence sur la santé mentale est projetée par la même structure au courant de ce même mois d’octobre. Mais aucune activité commémorative de ladite journée n’a été organisée en ville de Bunia.
La rédaction
